Un Drac, ou des Dracs, est une figure de premier plan dans les mythes occitans.
Le mot drac vient du latin draconem qui désigne un gros serpent ; le mot draco est utilisé en latin chrétien pour désigner le dragon de l’Apocalypse ou le diable, et en occitan ancien, drac signifie dragon.
De cette étymologie naissent des sens multiples, et en Occitanie, il désigne toutes sortes de créatures imaginaires, souvent représentant le diable, images qui varient selon les localités.
Le Drac peut prendre divers aspects, tantôt oiseau tantôt lézard géant, ici le diable, là il peut aussi revêtir une apparence humaine. Il est quoi qu’il en soit toujours terrifiant.
Son rôle est ambigu, pouvant tout à la fois être le bien ou le mal, mais il est très souvent redouté et dès lors combattu.
On le rencontre dans des endroits mystérieux d’où il surgit sans crier gare, une grotte sombre, une rivière calme qu’il va rendre tumultueuse…
Il trouverait son origine dans l’antique famille des Tritons, fils de Poséidon et d’Amphitrite. A Beaucaire, dans le Gard, le Drac est avéré depuis 1250 : mi-homme mi-dragon, il serait invisible aux yeux des humains. Selon la légende, il adorerait la chair humaine, en particulier celle des enfants qu’ils attirent à lui par divers moyens… On dit aussi que le Drac de Beaucaire se serait unit avec la Tarasque de Tarascon pour concevoir le Coulobres de Vallabrègues (Gard). Ce dernier à l’allure d’une couleuvre, sauva un bébé que le Rhône en crue emportait ; il est depuis l’emblème de la commune.
Il peut être un séducteur qui séduit les femmes pour ensuite les dévorer (dans le Tarn) ; il se transforme en âne (dans l’Aude) pour attirer les enfants, les inciter à monter sur lui pour ensuite les faire tomber dans un précipice.
Bref vous l’aurez compris, le Drac est maléfique dans bon nombre de légendes.
A lire : Los contes del drac – Joan Bodon
On le rencontre dans des endroits mystérieux d’où il surgit sans crier gare, une grotte sombre, une rivière calme qu’il va rendre tumultueuse…
Il trouverait son origine dans l’antique famille des Tritons, fils de Poséidon et d’Amphitrite. A Beaucaire, dans le Gard, le Drac est avéré depuis 1250 : mi-homme mi-dragon, il serait invisible aux yeux des humains. Selon la légende, il adorerait la chair humaine, en particulier celle des enfants qu’ils attirent à lui par divers moyens… On dit aussi que le Drac de Beaucaire se serait unit avec la Tarasque de Tarascon pour concevoir le Coulobres de Vallabrègues (Gard). Ce dernier à l’allure d’une couleuvre, sauva un bébé que le Rhône en crue emportait ; il est depuis l’emblème de la commune.
Il peut être un séducteur qui séduit les femmes pour ensuite les dévorer (dans le Tarn) ; il se transforme en âne (dans l’Aude) pour attirer les enfants, les inciter à monter sur lui pour ensuite les faire tomber dans un précipice.
Bref vous l’aurez compris, le Drac est maléfique dans bon nombre de légendes.
A lire : Los contes del drac – Joan Bodon